Tell el-Amarna se situe sur la rive orientale, où s'étale une large plaine désertique limitée à l'Est par les premiers contreforts de la chaîne arabique.
Vu la piteuse condition des vestiges exhumés par les missions qui se succédèrent sur le site, il n'est pas facile aujourd'hui d'en imaginer la splendeur d’autrefois.
Pourtant, ce fût la capitale qu’Aménophis IV (Akhénaton) de la XVIII ème dynastie.Il l’édifia pour prendre ses distances avec Thèbes et pour fournir un cadre approprié au culte, plus ou moins exclusif, du dieu solaire Aton qu'il tenta d'imposer au pays. Par extension le terme « amarnien » peut également s'appliquer à tout ce qui touche à ce règne peu banal dans l'histoire égyptienne et en particulier à l'art et aux idées nouvelles en vigueur à cette époque.
La ville d'Amarna, bien que très ruinée, constitue un cas exceptionnel dans l'archéologie égyptienne, tant par son caractère éphémère que par son importance historique et la richesse des informations de toute sorte qu'elle peut apporter.