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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 18:16
 



Amenhotep IV est le neuvième pharaon de la XVIII ème dynastie. Il est le
fils de la reine Tiyi et du roi Amenhotep III.


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Amenhotep IV se fait couronner à Karnak, signe qu'au départ, il n'était pas en lutte ouverte avec le clergé d'Amon-Rê. Il entreprend d'ailleurs un programme de construction traditionnel. Il épouse sa cousine Nefertiti, fille de Ay et de Tiyi II. Ils forment un couple encore plus étroitement lié politiquement que celui d'Amenhotep III et Tiyi. Comme eux, ils sont associés dans les cérémonies, mais, chose nouvelle, l'art officiel les représente dès le début dans des scènes familiales jugées jusque là trop intimes pour être montrées.


 


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Il est considéré comme l’un des plus grands mystiques de l’Histoire, il bouleverse l’histoire de l’Égypte en voulant imposer à ses sujets le culte exclusif de Rê « qui est dans Aton, dont il est à la fois le prophète et l’incarnation. Son règne voit aussi l'émergence d'une nouvelle esthétique, à la fois baroque et naturaliste, l'art amarnien.

C'est en l'an 2 de son règne qu'Amenhotep IV donne à Aton la place qu'occupait Amon-Rê. On attribue souvent cette révolution culturelle et religieuse au seul Akhénaton, mais il semble qu'il n'ait fait qu'imposer une tendance née durant le règne de son père, Amenhotep III.
Avant Akhénaton, Aton était un dieu mineur dont l'existence est attestée dès le Moyen Empire. Au Nouvel Empire, Thoutmôsis III s'était placé sous sa protection et Amenhotep III, dont l'une des épithètes était « Rayonnement d'Aton », avait encouragé le culte du dieu. Akhénaton ira plus loin : il ordonne de détruire les images de culte des anciennes divinités et fait du Disque solaire le dieu universel, l'Unique.

 

En l'an 5 de son règne, il procède à la fondation de la nouvelle capitale qu'il appelle Akhetaton, "l'Horizon du Disque" et marque le site de quatorze stèles frontières. Loin de l'image idyllique d'un pharaon poète et rêveur mystique, image peut-être exagérée par l'imaginaire collectif, le règne d'Akhénaton est aussi considéré par les égyptologues comme une période sombre dans l'histoire de l'Égypte antique. La révolution religieuse d'Akhénaton entraîna la persécution des dieux du panthéon traditionnel : suppression de leur culte, fermeture de temples, confiscation des biens du clergé, dégradation des effigies divines, ce qui vaudra au roi d'être surnommé le pharaon hérétique. Il est certain aussi que, dû à une centralisation excessive, et à la confiscation des domaines des temples, l'Égypte connut une grave crise économique. En effet, le système économique et social était basé sur le troc et sur la distribution des ressources stockées dans les greniers de l'État et des temples, de sorte que la confiscation des « domaines divins » par la couronne ruinait  tout un système de production et de redistribution qu'aucune structure nouvelle ne vient remplacer.

 

En Syrie et en pays de Canaan, les Hittites et les Amorrites grignotent petit à petit les conquêtes de Thoutmôsis III. Ainsi, le roi de Qadesh, entré dans l’alliance hittite, conquiert la Syrie du Nord, tandis que Souppilouliouma et Assour-Ouballit Ier s’attaquent au Mitanni, allié de l’Égypte. De son côté, le roi d'Amourrou se rend maître de plusieurs places fortes de la côte phénicienne. Akhénaton omet de venir en aide à ses vassaux, malgré leurs appels pressants, de sorte que son inertie cause la perte de Sidon, de Tyr et de Byblos. Pendant ce temps, des bandes de nomades pillards s’emparent de Megiddo et de Jérusalem. À la fin du règne, il ne subsiste presque rien de l’empire asiatique des premiers Thoutmosides.

 

La mort d'Akhénaton est entourée de mystère. On ne sait ni quand ni comment il décède, ses successeurs ayant tout fait pour effacer les traces du roi hérétique. Tout au plus peut-on dater de l’an XVII / XVIII la dernière inscription qui le mentionne.

 

 




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commentaires

G
Maintenant que tu es quasiment à jour du Dico, tu attaques le Marquoir Egypte d'IsaV ?!!! En tout cas, j'ai hâte de voir les couleurs que tu nous auras sélectionnées.
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